COVID-19 & Traçage numérique : comment concilier santé et libertés individuelles ?

Cap Digital, l’UNESCO et la Chaire ITEN de l’Unesco ont réalisé le 27 novembre 2020 une conférence dans leur cycle « NumériqueS en temps de criseS » dédiée aux apps et outils de traçage des populations pour lutter contre la propagation de la pandémie de COVID-19.

Retrouvez le texte de l’intervention, qui traite notamment de la mise à l’épreuve de nos systèmes de gouvernance et des travaux du Conseil de l’Europe en la matière.

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Applications de « proximity tracing » : la France s’y engage, l’Australie prise de doutes

Alors que l’application StopCovid était présentée au Parlement en France le 27 mai 2020, les discussions sur sa pertinence et ses modalités de fonctionnement se sont progressivement raidies . Le député Eric Bothorel affirme ainsi que « s’opposer par principe à cet outil est un crime contre le reste de l’humanité[1] ». A l’occasion d’une tribune publiée dans le journal « Le Monde », deux chercheurs de l’Inria estiment difficilement justifiables les « oppositions de principe » à StopCovid[2]. D’une manière moins directe, le député Damien Pichereau avait même avancé l’idée d’une « récompense » pour les utilisateurs de l’application, allégeant la restriction de déplacement kilométrique de 100 kilomètres encore en place en phase 1 du déconfinement, avant d’être très rapidement écartée par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O[3]. Le secrétaire d’Etat conclue pour sa part de manière plus volontariste « [qu’]il y a eu beaucoup de questions légitimes, mais plus nous donnons d’explications, plus les réticences diminuent[4] », en dramatisant le débat devant le Parlement: « refuser StopCovid c’est accepter les morts supplémentaires ».

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